Étant donné que j’avais évoqué ce sujet oh combien humiliant (pour moi) dans Bienvenue dans ma toile, je me suis dit que ce serait la suite logique pour mon tout vrai premier article (le précédent ne compte pas!).
Suis-je une mauvaise mère parce que j’ai des coups de gueule, je cri ou j’élève la voix sur mes enfants?
Suis-je une mauvaise mère parce que justement je ne crie pas sur mes enfants, car est-ce que ça change réellement quelque chose de crier ou de ne pas crier? Les débats sont ouverts…
Pourquoi je crie?
En ce qui me concerne, le pourquoi du comment on va dire, je cri de frustration, de fatigue chronique, de stress et malheureusement les enfants en font les frais. Mais attention, je ne les maltraite pas non plus!
J’ai commencé à être comme ça dès le début, sauf que j’avais différents niveaux de décibels. Ce n’est plus vraiment le cas présentement. Serait-ce à cause du fait que je commence à me faire « vieille »?
On va dire sur une échelle de 0 (calme) à 10 (extrême folle) j’ai deux niveaux, soit 4 (ombragé) ou 8,5 (sur le bord de l’hystérie).
Même si j’en parle sur un ton humoristique, je sais que ce n’est pas un comportement convenable. En tant qu’adulte, je devrais faire preuve de plus de contrôle de soi, mais la zen attitude je ne connais pas trop ça.
Mon parcours
Junior est né quand j’avais 23 ans. Cela faisait un an que j’étais diplômée de l’université en architecture d’intérieur (whaouh trop de la balle!).
J’avais le droit de travailler un an avec mon visa étudiant. Quand Junior est né, je n’avais plus de visa AIE AIE AIE carambar! J’étais jeune mariée avec un futur architecte qui n’avait pas encore terminé ses études. La belle-famille était en pleure à l’annonce de l’arrivée de Junior (non, pas en positif). Comment allions-nous survivre?? OMG (leur crainte pas la mienne).
On a fait ce que toute personne responsable aurait fait. On s’est serré les coudes et on s’est débrouillé. J’ai trouvé un travail au noir comme serveuse dans un diner les soirs et fins de semaine. Du coup, la journée je pouvais m’occuper de Junior, de mon toutou Nero….Bref.
Étant donné que j’ai ressenti tout le poids du monde sur mes épaules pour prouver à ma belle-famille que l’arrivée de Junior n’était pas une catastrophe planétaire et aussi à ma famille que j’étais capable de me débrouiller, je me suis mise une pression énorme sur mes épaules pour être une bonne mère. C’était ma mission et ça l’est toujours.
Et pour moi, de par mon éducation française, cela veut dire cadrer les enfants. Malheureusement, je me suis un peu plantée là-dessus, car on peut cadrer des enfants sans crier, non?
La solution
J’ai essayé la technique de ne pas crier, surtout avec Blondie Bear, et j’ai essayé de « discuter ». Je ne sais pas pour vous, mais pour moi ça n’a pas été une méthode à succès. Et puis, à un moment donné, les discussions ça va bien, mais si je dis que c’est l’heure de quitter le parc, c’est l’heure de quitter point final!
Je ne devrais pas à devoir me lancer dans une longue dissertation pour expliquer le pourquoi. Non, clairement, je n’élève pas des enfants rois du moins pas en théorie, mais ça, ça sera une discussion pour un autre jour.
Aux personnes qui disent qu’elles ne crient pas et sont zens avec leurs enfants, je vous lève mon chapeau! Et surtout, je n’y crois pas un mot! Sauf si vous roulez sur l’or, avez une nounou, un mari qui gagne bien sa vie et vous l’avez tranquille.
Je pense que si tel était mon cas que peut-être, je dis bien peut-être, mes enfants n’entendraient que le doux murmure de ma voix et non mon point 8,5.
Reconnaître ses torts
Quand ça m’arrive de frôler le 9, je suis assez grande (fiou) pour m’excuser après le fait auprès de mes enfants. Je leur explique pourquoi maman a dérapé et que la raison du dérapage n’excuse en rien le comportement. Ça les rassure un peu, cela montre qu’un adulte peut mal agir et reconnaître ses torts.
N’allez tout de même pas vous méprendre, je ne passe pas mon temps à hurler comme Tarzan non plus. Je crie et parfois même je hurle, mais pourtant mes enfants semblent épanouis et bien élevés.
Je pense honnêtement qu’avec un peu de discipline, de cadrage, même s’il faut élever la voix (mais pas crier comme une hyène attention au 8,5) est nécessaire à l’éducation d’un enfant.
Donc crier sur ses enfants oui, mais avec modération !
[…] Découvrir […]
[…] une semaine entière, je virerais folle. C’est un 8,5 sur mon barème (voir l’article Crier ou ne pas crier) et puis, ce n’est pas mon style tout simplement. Mais, quand on a des enfants, ça peut […]